Cette année, je manque d'imagination pour les cadeaux à apporter à mes amis indiens. Donc je me suis dit : mais pourquoi ne pas demander aux intéressés ce qu'ils veulent ? Au fond, c'est le mieux !

Donc, je téléphone à Indu :
- Indu, je manque d'idées. Qu'est ce que tu veux que je t'apporte de France ?
- Une bouteille de Bordeaux !
- Et pour ta famille à Mysore ?
- Oh, une bouteille de Bordeaux leur fera plaisir aussi.

Puis je téléphone à Prasad :
- Prasad, je manque d'idées. Qu'est ce que tu veux que je t'apporte de France ?
- Une bouteille de Bordeaux !

Nous en sommes déjà à trois bouteilles et je n'ose plus demander à mes autres amis ce qu'ils aimeraient bien recevoir ...

Je viens de lire un article du Times of India sur l'espérance de vie des Indiens dont je vous extrais ici la substantifique moelle (j'ai bien failli me noyer dans leurs statistiques, je ne veux pas qu'un incident similaire puisse vous frapper) :

L'espérance de vie augmente en Inde ! Les derniers chiffres connus sont ceux de 2008, à comparer avec ceux de 2002.

- Une femme vit en moyenne 67,7 ans (2,5 ans de plus qu'en 2002).

- Un homme vit en moyenne  64,6 ans (1,8 an  de plus qu'en 2002).

- Une femme urbaine vit 4,9 ans de plus qu'une femme rurale, et 7,9 ans de plus qu'un homme rural (l'air pollué conserverait-il ?).

Bien sûr, il y a des variations par état, les records en longévité/vie courte sont les suivants :

- La femme rurale du Kérala, qui vit 77,2 ans, plus longtemps même que sa consoeur en ville (76,4 ans), record toutes catégories confondues.

- l'homme rural du Madhya Pradesh qui ne vit que 60 ans en moyenne. 

On constate que dans tous les cas, la longévité de la femme est supérieure à celle de l'homme, ce qui est le cas partout dans le monde. Les soins aux nourrissons semblent donc être indépendants du sexe de l'enfant.

D'après les derniers chiffres connus, la longévité continue à croître en Inde, alors qu'elle commence à stagner en Europe et décline en Afrique.

Amitabh Bachchan, le Big B du cinéma indien fête ses 70 ans.

Une des grandes forces de l'Inde, c'est la famille et le sentiment communautaire. Comme je l'ai déjà écrit dans ce blog, il est quasiment impensable de laisser quelqu'un seul.

J'ai découvert hier que Hampi (ou les ruines de Vijayanagar, si vous préférez) n'est "qu'à" 300 km de Bangalore et je me suis dit : tiens, profitons que je sois dans le coin, il paraît que c'est grandiose comme site, j'irais bien y faire un petit tour.

Je fonce sur le net, je découvre un train de nuit qui me met à 15 km du village, je cherche un hôtel pour y passer la nuit suivante, je planifie le retour le lendemain par le train de nuit, tout s'organise comme sur des roulettes.

C'est là que je téléphone à Indu pour l'informer de ce splendide projet :
- Pas de problème, on va y aller en voiture !
- Mais Indu, il y a 300 km, on va y mettre six heures. C'est beaucoup trop loin, tu vas être fatigué ...
- Mais non, voyons, j'ai mon chauffeur !

Raté, encore raté ! mais quand vais je réussir à me promener seule en Inde ?

Non, non, ne me demandez pas si j'ai déjà mon visa pour le 2 novembre. Je ne l'ai pas encore, et évidement, j'angoisse (sans raison) vu que je l'ai envoyé 4 semaines avant la date du départ.

Par contre, je viens de répartir ma visite à Pune entre 3 personnes, de manière à voir tout le monde ; d'abord j'habiterai chez Rahul et Kunda du 11 au 16 novembre, puis chez Prasad du 16 au 19, puis avec Maya du 19 au 24, avec laquelle je compte aller faire un petit tour dans le Konkan. Je vais négocier avec Prasad les deux derniers jours.

Et la nouvelle : pour aller de Delhi à Bangalore le 3 novembre, je vais voler sur le Dreamliner tout nouveau d'Air India.  Il paraît que cet avion est particulièrement silencieux, je vous tiendrai au courant.

Femmes à l'escarpolette sous un manguier

Le grand moghol monté sur son éléphant

Princesse indienne à sa toilette

Vous aimez l'Inde ET les puzzles ? Et bien maintenant, vous pouvez avoir ces miniatures en puzzle, ainsi que d'autres modèles indiens et persans ! Ou alors, vous avez une vieille tante qui en est fana mais vous ne savez plus quoi lui offrir pour Noël, depuis le temps (vous avez épuisé la collection de puzzles du supermarché à côté de chez vous) ...

Mais non, je ne fais pas de publicité ! J'ai juste trouvé l'idée si bonne, si sympa que je veux en faire profiter mes chers lecteurs. C'est l'idée d'un francilien auto-entrepreneur d'origine indienne, de Surat :

Sindbad-PUZZLE

C'est trop rare de trouver en France un produit original sur l'Inde ...

L'Inde progresse d'un point de vue médical : elle a été reconnue exempte de poliomyélite par les organismes internationaux, suite à une campagne de vaccination généralisée.

Cependant, il ne faut pas se réjouir trop vite ! En ce qui concerne la lèpre, quasiment disparue en 2005, elle fait son retour avec par exemple 2 515 nouveaux cas dans le Maharashtra l'an dernier, dont 12 % d'enfants.

En 2010, 228 474 cas de lèpre ont été détectés dans le monde, dont 126 800 en Inde, soit 55 % du total !

L'ILU ("International Leprosy Union") dont le siège est à Pune plaide pour une campagne de porte à porte pour détecter les nouveaux cas et les traiter le plus rapidement possible. Seul une thérapie entreprise tôt - et la lèpre se soigne bien de nos jours - permet d'éviter les séquelles de la maladie.

Ça y est ! Mon visa est parti à VF Services hier 05 octobre ! J'ai bien cru que je n'y arriverais pas.

J'ai eu une semaine follement animée, à telle point que je ne rentrais chez moi que pour dormir, ce qui est un comble quand on ne travaille pas comme moi. J'ai un ami du Bangla Desh, ne parlant pas français, qui a dû se faire opérer, conclusion 5 aller-retour à l'hôpital, dont deux aux urgences, parce que voyez-vous, personne ne parle anglais dans cet hôpital. Ni bengali, d'ailleurs.

Hier j'ai remis mon appartement à flot - il en avait besoin - et aujourd'hui je retrouve mon petit rythme habituel !

** Paulownia fortunei **

Une grande variété de produits chinois est entrée en Inde depuis la libéralisation du commerce il y a vingt ans. Mais c'est seulement cette année qu'une entreprise du Kerala vient d'importer un lot de 170 cercueils d'une firme de Shanghai.

Ces cercueils nommés "Sworgapetty" (boîte du paradis) sont fait en bois de paulownia fortunei, bois à la croissance rapide et qui pousse en quantité en Chine. Leurs prix vont de 20 000 roupies à 200 000 roupies (on note que la version de base est déjà hors de prix pour un Chrétien indien moyen !).

L'entreprise qui les importe prévoit maintenant de nouveaux envois de cercueils et également de bois, afin de commencer une fabrication sur place pour faire baisser les coûts, rareté du bois indien oblige.

Il s'agit d'une affaire de famille, explique le propriétaire de l'entreprise. Beaucoup de gens ont une image négative du métier et la main d'oeuvre qualifiée est rare.

En Chine, il existe également des cercueils en carton, beaucoup moins chers, mais ceux-ci ne sont pas compatibles avec la culture et les croyances indiennes.