Les ordures, un véritable problème en Inde
Je ne vous apprendrais rien en vous disant que les rues indiennes sont vraiment sales ... par exemple à Bangalore où la municipalité n'arrive pas à contrôler le phénomène. Il ne suffit pas de ramasser les ordures, encore faut-il trouver un terrain pour les mettre et les municipalités voisines s'y refusent. Le problème est bien connu, même en France.
Chez moi, à Meaux, on a deux poubelles, celle pour le tout-venant, et la poubelle bleue pour le recyclage, où ne peuvent aller qu'un nombre limité de produits. Il y a une liste de produits recyclables, certains plastiques le sont, d'autres ne le sont pas. Ajoutez à cela la benne à verre et la benne à textiles, nous voilà parés, mais souvent interrogatifs : est-ce que je fais le bon choix ?
En Inde, on s'y prend autrement, on distingue les déchets humides (wet waste) provenant des restes alimentaires, épluchures, etc ... et les déchets secs (dry waste), donc tout le reste. Les Indiens commencent à recycler les déchets humides en fabriquant du compost, et les nouveaux bâtiments d'habitations doivent comporter une zone de compostage. Ils peuvent aussi dans une certaine mesure être donnés aux animaux. Les déchets secs, eux, sont ramassés, après que soient passés tous ceux qui ramassent ce qui a encore de la valeur, principalement le métal.
Les journaux ne vont pas dans la benne, ils sont revendus au poids. De même le verre a une certaine valeur.
Mais le principal problème reste celui de l'Indien moyen, à l'habitation extrêmement propre et qui jettera ses ordures dans la rue sans aucun complexe (littering). D'où ces "affiches" trouvées sur le net :
Comment changer les mentalités ? Voilà tout le problème !